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  • Photo du rédacteurLe monde autour

S’organiser chez soi (procrastination vs surmenage)


Je vous disais précédemment que je n’étais pas (Marie) faite pour être sur mon lieu de travail à temps plein, c’est un choix que je peux faire et j’en suis vraiment reconnaissante tous les jours

Cependant, travailler depuis chez soi n’est pas toujours simple non plus. Que ce soi parce qu'on a du mal à couper ou à l’inverse par procrastination, trouver son rythme n’est pas une mince affaire.


LA PROCRASTINATION


Seul.e chez soi, avec autant de distractions que sont la télé, le téléphone, sortir se balader ou faire des gâteaux, pas toujours simple de se mettre au travail. Je n’ai jamais été officiellement en télétravail mais j’ai pendant une période alterné entre des journées d’exercice en présentiel, au cabinet, et la rédaction de ma thèse, ce qu’on pourrait comparer à du télétravail. La rigueur m’était nécessaire autant que la dead line approchait, et j’avais finalement des semaines quasi-consacrées exclusivement à la médecine du lundi au vendredi. 

A cette période, je me souviens que j’utilisais des petites astuces pour mieux l’organiser et découper mon travail, pour qu’il ai l’air moins accablant et puisse malgré tout le laisser des temps libres au cours de la journée : 


  • Diviser son travail en petites étapes et sous-étapes : « rédiger une thèse », c’est beaucoup trop flippant pour un seul cerveau humain. Même en divisant ce travail en « lisant la bibliographie, rédiger la partie X et faire la mise en page », cela laisse de gros morceaux à bosser qui prendront certainement plusieurs jours voir plusieurs semaines, dont on a du mal à cerner le début et la fin et qui donc, fatalement, peuvent nous amener à procrastiner par anticipation de notre cerveau (qui cherche à nous protéger du stress). Découper sous travail en plein de petites étapes permet de mieux anticiper le travail à faire, le temps qui y sera imparti et donc d’être plus efficace au cours de la journée. Cela pourrait être par exemple : « faire la mise en page des titres principaux / écrire le squelette de l’introduction / lire une dizaine d’articles de la bibliographie ». C’est tâches ne prendront certainement pas une journée à elles-seules et seront probablement cumulées, vous permettront finalement de fournir un travail plus structuré, de savoir où vous aller et d’avoir un plus grand sentiment de satisfaction à la fin de la journée, moteur de la motivation.


  • Mettre un chrono : pour toutes ces petites tâches sus-citées, il est possible aussi de décider combien de temps vous souhaitez y consacrer (de même si vous décider de répondre à des mails, de passer du temps sur les réseaux sociaux, ou toutes ces tâches où le temps est soudainement passé très vite sans que ce soit prévu). Par exemple, vous pouvez choisir de faire 40 minutes de mail, puis 1h de bibliographie, puis 1h30 de rédaction d’article dans votre matinée. Mettez un chrono de 40min au début de vos première tâche, passez le téléphone en mode avion, et impliquez-vous entièrement et uniquement à la tâche choisie. Au bout de 40min, il vous faudra par contre forcément arrêter ce que vous faites, ce qui met une petite pression positive du temps qui passe et nous force à ne pas se laisser distraire par autre chose. Entre 2 tâches, autorisez-vous un break de 5, 10 à 30min, là aussi avec un chrono pour vous permettre d’avoir l’esprit ailleurs, puis reprenez avec la tâche suivante. Au lieu de 75min de concentration successives, je trouve qu’il vaut mieux scinder le timing en 2 : par exemple, au lieu de mettre un chrono de 90min, ce qui peut-être un peu déprimant d’avance, choisissez un chrono de 50min, pause de 5min, puis chrono suivant de 40min. Au final, vous serez à peu près sûr.e du nombre d’heures travaillées et de ne pas vous être dispersé.e en tâches futiles qui, même si plaisantes sur le moment, vous donnent l’impression de ne pas avancer et d’être toujours en retard sur votre planning.

LE SURMENAGE Un autre problème auquel je serais personnellement peut-être plus sujette, c’est le surmenage. Quand je suis chez moi, j’ai une fâcheuse tendance à toujours vouloir en faire beaucoup, et beaucoup à la fois. J’ai comme la nature horreur du vide et ai longtemps aimé planifier ma journée en occupant successivement des blocs de 2h avec des tâches successives: boulot, ménage, repas avec untel, yoga, série à regarder…

Mais au final, même en planifiant des tâches pourtant agréables, je n’arrivais pas ainsi à en profiter et à bénéficier de la détente qu’elles auraient dû m’apporter.

A l’inverse, en lâchant totalement prise, le risque est de se laisser un peu trop porter et distraire par tout et n’importe quoi, de se lancer dans un truc puis de changer d’avis tous les 2 jours, et au final de se pas non plus réussir à structurer ses journées, semaines ou sa vie en général.

Par exemple, j’ai besoin d’avoir beaucoup de moments seule pour moi où j’aime ne rien prévoir : je peux ainsi choisir sur le moment de regarder un série, d’écrire, de peindre, d’appeler un.e proche ou de cuisiner selon mon envie et mon énergie du moment. Prévoir ce genre de moment me serait totalement contre-productif tant j’ai besoin d’avoir un sentiment de liberté totale pour ces activités.  En revanche, il y a des choses que je souhaite introduire dans ma vie parce que je sais qu’elle me sont bénéfiques mais auxquelles, pour autant, je n'accorde pas spécialement une place de choix dans mon emploi du temps : yoga, méditation, lecture, marche… Mon mental aime beaucoup prendre le dessus et ces activités physiques ou « passives » me sont moins spontanées. Pourtant, je sais qu’elles me sont importantes et me font toujours beaucoup de bien, c’est pourquoi je m’impose un minimum de structure malgré tout dans mes moments hors-professionnels.


Et comme je déteste devoir regarder l’heure, je raisonne en demi-journées : au cours de cette demi-journée, je prendrais le temps de lire ou de méditer, ou de faire telle pratique physique... Cela me prends beaucoup moins d’une demi journée! mais me laisse la liberté de placer cette activité au moment où j’y suis le plus disposée, et de profiter de mon temps libre avant et après pour d’autres choses. Bien entendu les demi-journées travaillées ne sont pas cumulables avec d’autres activités, et je me laisse aussi des demi-journées strictement « vides ». Mon emploi du temps peut ainsi paraitre bien maigre, mais en pratique il n’y a pas 1h où je ne fasse rien. Ma tendance naturelle va à combler tous ces petits espaces de vide avec d’autres activités diverses et variées et je dois souvent me forcer à faire marche arrière, car je sais que je fonce alors dans la mauvaise direction. Cela est véritablement reposant et apaisant de savoir que j’aurais le temps : le temps de nettoyer un petit coup la cuisine après avoir mangé au lieu de jeter la vaisselle dans l’évier en coup de vent, de discuter avec ma belle-mère pendant 10, 30 ou 60min en milieu d'après midi sans devoir abréger, de préparer quelque chose même si on me prévient « à la dernière minute », savoir que j’aurais la liberté de ne pas regarder l’heure pour plutôt me plonger pleinement dans le moment que je vis… Tout cela fait aussi partie du mode de vie slow qu’on cherche à adopter, et d’un mode de vie plus épanoui et plus en conscience tout simplement. Et vous, comment vous gérez vos moments à domicile ? Plutôt procrastination ou plutôt surmenage ? Retrouvez nous aussi sur instagram @lemonde_autour !

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