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Photo du rédacteurLe monde autour

Notre vision du slow life

Dernière mise à jour : 7 juin 2020




Pendant le confinement, nos journées se sont vraiment centrées sur peu d'activités. Nous étions encore en auberge de jeunesse en Argentine et sommes passés d'un rythme de voyage assez effréné à un STOP net.

Loin de chez nous, nous n'avions non plus pas vraiment de repères ni d'affaires pour meubler nos journées. Nous avons eu la chance d'être 4 ensemble, mais ne pouvions pas non plus être collé.e.s ensemble H24.


Alors, on a appris à se concentrer sur moins et sur l'important. Téléphoner à nos proches, beaucoup et souvent. Méditer, lire, se concentrer sur soi. Cuisiner sans urgence, choisir des produits et ses recettes. Se cultiver. Créer aussi, un peu.

Et en rentrant en France, sans emploi mais logés, nous avons souhaité - et pu! - garder ce rythme. Nos 15 premiers jours de quartorzaine (nous nous sommes confinés en rentrant, après avoir pris l'avion et traversé Paris en pleine épidémie de covid-19) ont été... supers.

Nous avions vraiment envie de revoir nos ami.e.s mais étant eux.elles aussi confiné.e.s à ce moment là, nous n'avons pas vraiment raté d'occasion.

Nos journées étaient simplement rythmées par le soleil, par du temps pour traîner dehors, faire du yoga, cuisiner, discuter, ranger un peu et trier beaucoup.


A l'heure où j'écris (Marie) cet article nous n'avons pas encore recommencé à travailler mais avons repris nos vies de "déconfiné.e.s". Et tout de suite, le naturel (et le stress habituel) reviennent au galop. Je n'ai plus touché un tapis de yoga depuis presque 1 mois, je tourne entre 4 activités simultanées du lundi au vendredi. C'est chouette, mais c'est trop. Et ça nous donne immédiatement envie de revenir au slow.

On est pourtant à des années lumières de notre quotidien d'il y a 1 an, avec les semaines de 50h de Thomas et le stress organisationnel chronique de Marie. Mais avoir connu cette sorte de période de "lune de miel", de quasi "zéro stress" début mai, nous a montré ce que nous pouvions être et ce que la vie pouvait être quand on arrête de vouloir en faire trop.


Vivre slow, ce n'est pas ne rien faire et se laisser porter.

C'est intimement lié au minimalisme : on décide de prioriser/de ne garder que ce qui est le plus important, de ne plus se disperser dans des dizaines d'activités qu'on laissera finalement tomber par faute de temps.

On peut décider aussi de travailler moins, quand le poste le permet, et de faire le choix d'un plus petit salaire pour plus de temps libre, pour plus de temps de vie choisi. C'est un affaire de compromis. Mais il remet le temps à sa juste valeur, et celle-ci ne se compte pas en euros.


J'apprécie infiniment de pouvoir m'adonner à des activités que j'avais complètement délaissé au cours de mes études à 100 à l'heure. De pouvoir passer du temps avec ma grand-mère ou avec mes soeurs, elles aussi dans leurs vies à 100 à l'heure - sauf en ce moment, séquelles du confinement. J'apprécie de pouvoir reprendre le temps de cuisiner et d'apprécier cela. De faire maison du pain, des pizzas, du lait de soja. De prendre le temps d'écrire, de réfléchir, de créer, de bricoler, d'aller nous balader.

Ce ne sont pas des vacances éternelles, ce serait insupportable. Nous avons besoin d'avoir des buts et des objectifs pour nous épanouir, et les vacances sont savoureuses parce que nous en connaissons la date de fin. Non, le Slow Life, c'est choisir en conscience ses projets (qu'il s'agisse de passion ou de motif financier) et ne garder que ceux qui nous font VRAIMENT vibrer. Se délester du superflu ou de l'excessif pour gagner du temps pour soi, du temps pour faire les choses, du temps pour ralentir.


Retrouvez-nous qh

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