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Photo du rédacteurLe monde autour

Dépenser ou investir ?



J’ai (Marie) toujours été assez dépensière, et si ça ne m’a jamais posé de gros problèmes au sens où je n’ai jamais été à découvert ou dans une situation sérieusement handicapante, ça m’a malgré tout assez gêné de constater que j’arrivais péniblement à mettre de côté. Surtout en comparaison à Thomas qui est une vraie fourmi !

Depuis quelques mois, j’ai tenu à faire mes comptes pour vraiment mettre à plat mes dépenses et savoir où partais tout ce que je n’économisais pas. Pendant nos 3 mois de voyage, on notait tout dans un tricount et on suivait très régulièrement nos comptes (et on constatait qu’on tenait bien nos objectifs sans trop se priver, ce qui était cool!). Je m’étais dit qu’en revenant ici, puisque nous avons la chance d’être logés chez mes beaux parents, sans voiture (et assurance à payer), nous ne devrions pas dépenser plus - voir moins.


Et force est de constater que ça a plutôt été l’inverse… ! 

Alors il faut aussi prendre en compte que même en économisant un loyer, le prix de la vie est plus cher ici, notamment en ce qui concerne l’alimentation (surtout qu’on essaie d’acheter bio et local, alors qu’en voyage on achetait au moins cher point barre). On met un peu d’essence dans la voiture de temps à autre, on a repris une mutuelle, on fait des week ends avec les copains… Tout ça, ce sont des coûts que je n’avais pas vraiment prévu dans ma tête.


Il y a aussi ce que j’achète ici et n’aurais pas acheté à l’étranger : quelques fringues, un drone, une formation… Il est certain qu’être sédentaire nous permet certaines folies inenvisageables en sac à dos !


Je me suis donc dis que j’allais être d’autant plus attentive, surtout au vu de notre projet actuel qui nous demande de renflouer un peu nos économies. Je me suis rendue compte que je dépensais en moyenne un truc « cher » par mois, et qu’il fallait vraiment que je ralentisse ce rythme.


Mais malgré cela… Chassez le naturel comme on dit. 

Certes je suis désormais beaucoup plus attentive notamment aux achats « futiles », je ne considère plus que « 20e c’est donné » quand effectivement, pour l’objet considéré c’est cher payé. Même sans être à 20e près dans l’absolu.

J’essaie de n’acheter que ce dont j’ai besoin, en ayant bien conscience que mes besoins sont LOIN des besoins primaires. Et que parfois, avoir 3 ou 4 maillots de bain, oui ça peut être un besoin. En revanche, je n’ai qu’une paire de chaussure pour cet hiver. Et c’est une réflexion tout à fait personnelle qui peut être amenée à évoluer !


Et en fait, au delà de « dépenser », j’ai aussi remarqué que je tendais naturellement à investir. A acheter très facilement quand il s’agit d’un service (consultation, formation…) qui va rémunérer une personne en freelance (un milieu où vivre de sa passion est difficile!) ou d’une petite marque éthique et locale qui tente de se développer. J’investis en fait dans des valeurs qui me tiennent à coeur, et il en est de même quand j’achète des tomates lyonnaises à 4e le kilo alors que je pourrais facilement les trouver 4x moins chères en grande surface. Et en fait, j’ai remarqué que je n’achetais presque plus rien qui ne soit pas de la seconde main ou qui respecte des valeurs d’engagement éthique et écologique.


C’est ça pour moi, investir. 

Ce ne sont pas des dépenses « futiles », même si non nécessaires. Ce n’est pas un investissement « classique » sur lequel on s’attend à gagner en valeur financière. C’est un investissement en valeurs personnelles et humaines, une participation au monde de demain que je souhaiterai voir prospérer. 


Je sais que je ne fais peut-être pas les plus grandes économies du siècle, mais je ne me mets pas dans le rouge et surtout j’essaie de partager ma chance de bien gagner ma vie avec autrui.


Et vous, vous dépensez ou vous investissez ? :-) 

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